Créer des lignes de covoiturage ...

Offrir des stratégies d'utilisation conjointe et organisée d'une voiture automobile semble incontournable pour tenter de limiter son emprise et les pollutions qu’elle engendre.

Dès 2017, à l’image de ce que mettait en place les Com Com voisines, avec ASTRE et en relation avec SMVIC, nous avons cherché à co-construire sur l’intercommunalité une solution économique et sociale de covoiturage, malheureusement sans y parvenir (échecs dans les recherches de financement et encore faible mobilisation sociale).

La Région a investi dans un programme intéressant mais non relié localement qui globalement vivote :
https://movici.auvergnerhonealpes.fr/

Des initiatives de « communautés » ont également vu le jour, malheureusement elles restent peu actives :

Les initiatives sont multiples mais sans réel effet jusqu’à peu sur nos territoires, la multiplicité des opérateurs, les manques de volonté individuelle et collective n’ont pas encore permis d’avancer localement dans cette direction.

Notre conviction : seules des lignes structurées (= lignes de bus) qui dépassent , malheureusement, la communauté de citoyens (Rézopouce !), doivent intéresser un nombre d’utilisateurs très important à qui sont proposées des économies financières (mais pas que), et peuvent ainsi avoir un effet de levier suffisant pour pérenniser éventuellement ces solutions.

 Il nous semble qu’il est urgent de mesurer la faisabilité d’une ligne de covoiturage de « type Illicov » (ou d’un opérateur plus performant) entre « Pont-en Royans - St-Antoine », par Saint-Romans, la gare de Saint-Marcellin, Chatte, avec quelques parkings spécifiques (de modestes dimensions) sur le parcours pour tenter de concrétiser et faire en sorte que les administrés puissent se projeter vers un monde différent de l’autosolisme.

Selon nous, Les lignes de covoiturage seront une solution, mais les conditions resteront :

  • le niveau de trafic suffisant,
  • l'implication des collectivités locales,
  • l'intérêt économique des covoiturants,
    des intérêts environnementaux partagés,
  • un « dispositif assurant un retour » en cas de non-proposition de trajet,
  • la qualité de l'application, mais au-delà la possibilité de dépasser la notion de « réseau social » en proposant d’utiliser simplement les SMS, de disposer d’arrêts (pour les plus utilisés !) équipés de dispositifs de bornes « d’appel et d’interaction » et « d’information-retour » pour les utilisateurs non-connectés,
  • des références solides réussies pour l’entreprise qui propose le service, sous-entendu trop d'offres non soutenues tuent la solution. C'est une aussi une des causes de la non-appétence des expériences déjà développées !

Nous concevons que Rezopouce est une Scoop avec des moyens limité (de plus l’ASO est difficilement mesurable), qu’il faut aller plus loin, plus vite et plus grand ; mais pour aller au-delà il est indispensable que le projet proposé soit d’une envergure significative pour le territoire.

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